Marino Madi brand story

Bien avant que les gens commencent à se déplacer librement à travers le monde, et longtemps avant qu’ils n’apprennent que la Terre est ronde, une bande de pirates pillaient les terres des gens fortunés. Les corsaires, comme on les appelait, volaient tous les objets de valeur chez les habitants. C’est pour cela que dès lors qu’un navire solitaire, sans aucun emblème sur le mât, apparaissait à l’horizon, les gens étaient sur leur garde et faisaient preuve d’une grande méfiance ...

Et voilà, un jour, dans les eaux de la Riviera française dont les frontières étaient particulièrement bien gardées, un petit navire inconnu largua les amarres. Les habitants de la Côte d'Azur, surpris de l'absence de résistance, capturèrent la seule personne à bord.

Le prisonnier ne connaissait pas le dialecte local et ne pouvait donc pas s’expliquer avec les habitants. Ce marin ne ressemblait pas à un voleur et ne montrait pas d’agressivité. Mais il était habillé comme un pirate ! C'est pourquoi, ce n'était pas possible de le laisser repartir librement.

Ainsi, cet étranger vécu dans cette contrée qui lui était inconnue et qui plus tard devint sa patrie. Il apprit la langue et fonda une famille. Il se fit également des amis et put acquérir des biens. Ayant maîtrisé la couture, il fabriquait des vêtements pour des personnes respectables et passionnées par la mer. Cependant, il refusait les commandes des clients n’ayant aucun intérêt pour la mer, les bateaux, la Riviera…

Il confectionna des pièces uniques. Il reçut alors toute la reconnaissance et l'amour du cercle étroit de l'aristocratie marine. Dans son savoir-faire, sa façon de couper et créer ses pièces, on pouvait voir le sentiment de liberté et d’indépendance qui animait cet artisan. Dans chaque point de couture, on devinait les images qui lui étaient chères et l'esprit de liberté et le romantisme des voyages lointains.

A un âge déjà avancé, ce grand maître regrettait de n’avoir pu transmettre son savoir-faire et son affaire à un héritier digne de ce nom. Il demanda, dans ses dernières volontés, qu’on disperse ses cendres en les jetant à la mer. Mais avant sa mort, il écrivit une lettre dans sa langue natale. Il y décrivit tout son art et ses techniques espérant qu’une personne douée et travailleuse pourrait les comprendre et perpétuer l’esprit émanant de cette façon de faire.

Les années passèrent. La lettre demeura couverte de poussière dans les archives d’une quelconque famille. Un jour on la retrouva par hasard dans une des nombreuses boutiques d'antiquités à Nice. Mais l'histoire ne se termine pas là ... Le message se retrouva dans les mains de celui qui pu le lire et qui pouvait ainsi faire perdurer le travail du maître et la confection de vêtements dessinés pour les amoureux de la mer.

Ce n'est pas étonnant que ce soit Madi, designer et peintre kazakh qui visita enfin cette boutique d'antiquités. Passionné par le dessin de paysages maritimes et par la collection de voiliers miniatures, Madi tomba amoureux de la Riviera Française tout comme l’avait été à l’époque le marin solitaire.

Le créateur fut très inspiré par les paysages du littoral azuréen à tel point qu’il démarra la création d’une mode qui se voulait fédératrice des amoureux de la mer.

Animé par l’idée de liberté Madi Sypatayev a fondé son entreprise de vêtements de qualité et de style sur La Côte d’Azur en créant une ligne de vêtements casuals. Sur les plus beaux tissus français, on retrouve les symboles et motifs maritimes originaux et plein de nouvelles idées...

Le testament du vieux marin (fondateur de ce style exclusif) se trouve dans les archives de la boutique de MARINO MADI située dans la Baie des Anges, à proximité de Nice. Chaque visiteur peut le lire et s’assurer que les principes du grand maître sont respectés. Il est essentiel à Madi que les personnes qui sont véritablement passionnées par la mer soient bien habillées de telle sorte que tous les autres les prennent pour ceux qu'ils sont vraiment et non pas pour des pirates...